Cours de KUNGFU A CAEN
Lishan TAOLU
Lishan TUISHOU
Lishan SANSHOU
Ecole de Taïji Gungfu de Caen
Histoire :
Selon la légende, le Taïchi Chuan aurait été créé en Chine, au mont Wudang, par un ermite taoïste, Chang San Feng (1417-1459) surnommé « le maître des trois pics ». Lors d’un songe, il vit s’affronter une grue et un serpent. Aux attaques brutales et désordonnés de la grue, le serpent répondait par des esquives souples et mesurées, se dérobant toujours à temps, ne semblant pas même se presser, se contentant de se mouvoir tantôt en cercle, tantôt en ligne, dans un mouvement continu. Le reptile ne donnait pas de prise aux attaques de l’oiseau, se dérobant sans cesse et épuisant celui-ci peu à peu. Présentant la tête, le serpent frappait avec la queue, exposant la queue, il frappait avec la tête jusqu’à ce que la grue, épuisée, finit par battre en retraite. C’est à la suite de ce songe que le vieil ermite créa une forme de combat nommée Wu Tang Pai (école du Mont Wudang), qui lui permit d’affronter victorieusement une horde de bandits terrorisant les paysans des environs. Préconisant la supériorité de la souplesse sur la force et du mouvement continu sur le mouvement saccadé, cette méthode deviendra plus tard le Taïchi Chuan…
En occident, on distingue souvent les arts ou boxes dits « externes », des arts ou boxes dits « internes ». Les premiers, originaires de l’extérieur de la Chine (Inde, sud-est asiatique notamment) donc plutôt d’origine bouddhiste, seraient basés sur l’utilisation de la force musculaire, alors que les seconds, internes à la Chine donc plutôt d’origine taoïste, se fonderaient sur l’utilisation de l’énergie « souple » interne. Le Taïchi Chuan serait ainsi un art interne… Mais tout n’est pas si simple, car ces arts se sont nourris les uns les autres au fil des échanges commerciaux, des migrations et des rencontres entre les différents maîtres…
Le terme “Kung fu”, en Chine, ne signifie pas “art martial” mais est un terme qualitatif qui définit une pratique quelle qu’elle soit… Avoir un bon “gongfu” (kungfu) signifie avoir atteint une certaine réalisation de soi, avoir acquis certaines qualités humaines, à travers la pratique persévérante d’un art, que ce soit l’art floral, l’art culinaire, la calligraphie ou l’art martial…
L'ecole
L’école Li Shan, association Caennaise, est une école martiale fondée en 1996 par sifu Hérald Loygue (1967 – ), située à Caen, en Normandie.
Le Lishan gongfu est un style de Taïchi chuan de la lignée Cheng man-ching imprégné, nourri, coloré de l’expérience d’Hérald dans le domaine des boxes de la grue blanche (baïhequan), du singe (houquan) et de la mante religieuse (tanglangquan) qu’il a reçues à Londres, Berlin et Taïwan.
Ouverte à tous les passionnés, dans une ambiance studieuse, mais détendue, elle propose des cours, stages, ateliers toute l’année. Que vous souhaitiez renforcer votre santé, atteindre une grande maîtrise martiale, apprendre à vous défendre ou que vous souhaitiez simplement venir vous dépenser… Vous êtes les bienvenus !
N’hésitez pas à venir nous visiter !
Le Lishan Kungfu
Rond, souple, fluide… Notre kungfu est un art martial fondé sur la souplesse, la fluidité, le relâchement, la non-opposition. Par le travail des arcs et de la spirale, il utilise l’énergie adverse pour la retourner contre l’opposant. Son expression martiale est la science du Qin na (ancêtre du ju justu japonais qui utilise des techniques de saisies, contrôles et percussions de points vitaux).
Cette “boxe interne”, se pratique sans dureté, sans opposition. La pratique duelle semi-libérée et libérée permet de s’éprouver émotionnellement et physiquement dans le respect mutuel.
Son système défensif se fonde bien évidemment sur l’écoute, la compréhension des lois bio-mécaniques et le développement de la sensibilité tactile à travers différents exercices : les “mains collantes” (tuishou), la « dispersion des mains » (sanshou). Le travail des outils de la pratique : bâton court, long, sabre,… vient ‘asseoir’ la pratique à mains nues.
En tant qu’art de vie, le Taïchi permet surtout de réduire l’impact des agressions du quotidien en privilégiant le “centrage et la verticalité”, le développement du souffle et l’apaisement de l’esprit.
Arbre genealogique de l'ecole
Yang Lu chan
Yang Lu Chan (1799-1872) , surnommé « Yang l’invincible », fondateur du style Yang de Taïchi. En 1850, il a été engagé par la famille impériale pour enseigner son Tai Chi Chuan à l’élite de la garde impériale mandchoue au sein de la cité interdite.
Yang Cheng Fu
(1883-1936)
Petit-fils de Yang Lu Chan et maître de Cheng man-ching. Il est notamment connu pour avoir enseigné à de nombreux élèves et avoir ainsi fait connaître le taichi chuan à un vaste public, au-delà du cadre restreint de la famille Yang dans lequel il était auparavant confiné.
Chang Ching Ling
(1929 – ???)
Frère de pratique du Me Cheng, disciple de Yang chen fu, Yang Jian hou et Zuo laï feng qui lui a transmis le coeur du TaiChi Zuo.
Cheng Man Ching
(1901-1974)
Surnommé le « Maître des cinq excellences », pour sa maîtrise du Tai chi chuan, la peinture,
de la poésie, de la médecine chinoise et de la calligraphie,
Me Cheng man-ching a également été instructeur
à la prestigieuse académie militaire de Huang Po, entre 1933 et 1939.
L'ECOLE DE KUNGFU LISHAN
Les enseignants
Baptiste MACE
4ème Duan FFAEMC
Céramiste, après un master pro de biologie, Baptiste a pratiqué l’aikido avant de rencontrer le Taïchi Chuan et le Kungfu à l’école Lishan, en 1999.
Après 25 années de pratique, Baptiste est aujourd’hui enseignant de Taïchi Chuan, Kungfu et Qigong, 4ème DUAN FFAEMC en Taïchi Chuan, certificat d’enseignant de Qigong de l’école Lishan.
Vice-Champion de France en Tuishou en 2004, Baptiste a travaillé avec différents maîtres comme Chen chi-song (Taichi Chuan), Lau Kung King (Bai He Chuan), Liang De Hua (Taïchi Chuan)…
Emmanuel GUENVER
4ème Duan FFAEMC
Diplômé d’état en karaté, Emmanuel a débuté la pratique des arts martiaux en 1988 et suivi l’enseignement de différents maîtres japonais, avant de rencontrer le Taï Chi Chuan et le Kungfu à l’école Lishan en 1999. Rencontre décisive qui a changé radicalement la direction de sa pratique. Aujourd’hui, après 25 années de pratique, Emmanuel est enseignant de Taï Chi Chuan et Kungfu, 4ème Duan FFAEMC.
Champion de France en Tuishou en 2004, il a travaillé avec différents maîtres chinois, Luo De Xiu (Bagua zhang), Wang Wen yong (Shuai Jiao), Chen chi-song (Taïchi chuan), Lau Kung King (Bai He Chuan).